le belem

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Sur les traces de son passé, le trois-mâts français devrait revenir à Venise en 2014, 35 ans après son départ de la Cité des Doges. Le maire de la ville, Giorgio Orsini, s’est montré lors d’une rencontre le mois dernier avec le président de la fondation Belem très enthousiaste à l’idée d’accueillir le grand voilier. Il faut dire que le navire et Venise partagent une véritable histoire. Le Belem, construit à Nantes en 1896, fut en effet italien entre 1951 et 1979. Le comte Vittorio Cini l’avait racheté pour sa fondation dédiée aux orphelins de marins et pêcheurs (les marinaretti) installée sur l’île San Giorgio Maggiore, en face de la place Saint Marc. Rebaptisé Giorgio Cini et gréé en trois-mâts goélette, le voilier servait de navire école et a sillonné la Méditerranée pendant de nombreuses années, avant d’être jugé trop vieux et trop vétuste pour cette mission. Transféré aux carabiniers italiens, il retrouvera son gréement d’origine mais ne sera pas, faute de moyens, remis en service.

Retrouvé par un Français en 1979

Lors d’un séjour à Venise, un Français passionné de vieux gréements, le docteur Luc Gosse, visita le bateau amarré à San Giorgio Maggiore. C’est en parcourant le Giorgio Cini qu’il découvre sur le fronton de la dunette une petite peinture du trois-mâts surmontée du mot : « Belem ». De retour en France, le docteur Gosse s’efforce d’alerter une opinion publique assez indifférente à l’existence de ce voilier né dans un chantier nantais. Finalement, grâce à l’appui de la Caisse d’Epargne, le voilier sera racheté en 1979 et rapatrié en France pour être restauré. Pour le gérer, le groupe bancaire a créé, en 1986, la Fondation Belem, qui propose depuis des stages de découverte à bord du navire, le long des côtes européennes. See on www.meretmarine.com [/quoteicon]